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10th European Congress of Speech and Language Therapy10th European Congress of Speech and Language Therapy

Chris Code

Royaume-Uni

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Chris Code est un professeur chargé de recherche en psychologique, Collège de la Vie et des Sciences de l’environnement, Laboratoires Singer à Washington, Université d’Exeter, Angleterre, Fondation Professeur des sciences de la communication et des troubles (honorable) à l’Université de Sydney et fut directeur de la recherche pour Speakability(habilité du langage). Il fait partie du groupe de pression, britannique, et de plaidoyer pour l’oeuvre de charité pour les personnes atteintes d’aphasie et mène des recherches sur les conséquences psychosociales de l’aphasie et est le conseiller national de la Speakability sur l’aphasie.  Il est le mécène d’AphasiaNow.

Les intérêts de la recherche incluent la neuropsychologie du langage et de la communication, les conséquences psychologiques de l’aphasie, l’aphasie et l’évolution du langage et de la communication, la récupération et le traitement de l’aphasie, la prise de conscience du public au sujet de l’aphasie, l’histoire de l’aphasie, l’analyse des données et l’apraxie.

Il est le rédacteur en chef, cofondateur du journal international Aphasiology, ancien rédacteur du  journal international du langage et des troubles de la communication et du journal australien des troubles de la communication et il siège dans les Comités de rédaction d’un certain nombre de journaux scientifiques. Parmi ses ouvrages,  il y a la Thérapie de l’Aphasie (Aphasis Therapy) (1982 avec DJ Müller), Langage, Aphasie et l’Hémisphère droit (Language, Aphasia and the Right Hemisphere)(1987), Les Caractéristiques de l’Aphasie (Classic Cases in Aphasia) (1991) et les Cas classiques en Neuropsychologie (Classic cases in Neuropsychology) (Vol I, 1996; Vol II, 2002) (avec C-W Wallesch, Y. Joanette & AR Lecour) et les Étapes importantes dans l’Histoire de l’Aphasie (Milestones in the History of Aphasia)  (2008) (avec Juergen Tesak).

Il a une maîtrise en phonétique de la linguistique (Université d’Essex) et un doctorat en neuropsychologie (Université du Pays de Galles) et est membre de la Société britannique de psychologie et membre du Collège Royal des Thérapeutes du langage et de la communication. Il fut le présentateur invité du Cours annuel de l’École Mary en 2010. Parmi ses récompenses, il y a en 2010 le Prix de Robin Tavistock pour les Services rendus pour l’Aphasie pour le Tavistock Trust.

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Est-ce que l’Aphasie est un trouble du langage?

Je passerai en revue la recherche contemporaine en suggérant qu’il faut souligner que les déficits ‘linguistiques’ ou ‘verbaux’ (symptômes de l’aphasie) qui sont des handicaps des mécanismes cognitifs non linguistiques. L’aphasie affecte les opérations cognitives liées spécifiquement au langage, mais il ne s’agit pas en soi d’un trouble du langage primaire.

De telles fonctions comme  STM/ la mémoire de travail, les fonctions exécutives (exemple, l’attention, la (dés)inhibition, l’anosognosie), la praxis (processus d’action, exemple, apraxie du discours), les handicaps de perception  (agnosie, aspects d’anomie) – le 'langage' est impossible sans ces fonctions cognitives d’aide qui sont handicapées. Mais ce n’est pas le cas  des règles et des représentations qui sont gérées  par les préparations d’aide cognitives.

Le modèle traditionnel  des centres et des voies et la définition de l’aphasie sont généralement considérés comme une méthode et d’autres proposent  les comptes de procédures et les calculs de l’aphasie (McNeil et al., 2015). Le modèle traditionnel propose des centres dans le cerveau où les règles et les représentations sont emmagasinées, et ils sont connectés par les voies anatomiques (exemple, les aires de Broca et de Wernicke reliées par le faisceau arqué).

Un nombre croissant d’aphasiologues sont d’avis que le poids de la preuve de cette deuxième   méthode de calcul est écrasant et ne peut pas être négligé. La proposition suggère que l’aphasie est un trouble de la  performance où les représentations ne sont pas  ‘perdues’. La ‘perte’ d’une composante du langage - phonème, morphème, objets lexicaux, unités syntaxiques- est considérée comme trop simple. L’accent est mis sur les procédures et les mécanismes responsables de la construction  des représentations, ne construisant pas des blocs par eux-mêmes.

Je vais analyser ces évolutions fascinantes et examiner les implications significatives pour le traitement de l’aphasie.

Référence: McNeil, M, Hula, W. & Sung, L.E. (2011). Le Rôle de la mémoire et l’Attention dans la performance du langage aphasique (The Role of Memory and Attention in Aphasic Language Performance) . Chez Jackie Guendouzi, Filip Loncke et Mandy J. Williams (eds.), Le Manuel des procédures psycholinguistiques et cognitives (The Hanbook of Psycholinguistics and Cognitive Processes). (Hove, East Sussex: Psychology Press. Pp.551-577.

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